Du sud au nord du Guatemala |
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(le 17 May 2011) | |
Samedi
14 Mai : Nous partons pour le nord du pays après avoir
visité les villages mayas environnants le lac Atitlan, accompagnés
de la sœur et la tante de Sylvain. Le plan est simple : départ
de Panajachel à 8h pour arriver à Semuc Champey et ses cascades
d’eaux turquoise à 21h. Premier hic : le bus qui part à
8h ne part en fait qu’à 9h15. Pas de problème, on
a l’habitude d’attendre, en plus nous tombons sur un pilote
de ligne qui brule l’asphalte avec son bus scolaire américain.
Nous faisons un changement de bus à Chimaltenango. Nous arrivons
à Antigua (vivant) pour monter dans un minibus. Départ prévu
à 14h. Nous décollerons à 15h d’Antigua et
attendrons un muchacho à Guatemala City pendant 20 minutes. Nous
aurions encore pu traverser la moitié du pays avant la nuit mais
ceci était sans compter les travaux sur la moitié du chemin
et les « pit stop ». Bref, nous traversons la forêt
tropicale de plus en plus dense du sud au nord.
Nous arrivons finalement à destination à 00h30 à la posada El Zapote, au milieu de forêt tropical, avec 17h de transport dans les jambes. Nous sommes accueillis par notre amie Tarentule dès notre arrivée… La nuit promet d’être insectisée. Après une grâce matinée (enfin !), nous prenons un petit sentier tropical direction les bains de Semuc Champey. Le site comprend une série de chutes d’eaux turquoise. La vue est magnifique et les bains sont parfaits pour se détendre. Il y a un petit gout de paradis dans ce parc naturel. Prochain stop : Le temple maya de Tikal. |
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Do you speak
Belize ? |
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(le 31 May 2011) | |
Mercredi 18 Mai : Nous partons à l’aube pour la cité maya de Tikal, le plus grand site maya découvert à ce jour. Mauro sera notre guide : il est italien, vit au Guatemala, parle couramment français et est incollable sur la culture maya. La spécificité du site de Tikal est sa situation : au milieu de la jungle guatémaltèque. Le lieu regorge d’une faune et flore surprenante. Notre guide (également un spécialiste des animaux et plantes tropicales) saute sur l’occasion pour nous présenter les différents arbres et oiseaux peuplant le site maya. Nous crapahutons sur les temples rivalisant de hauteur et découvrons le système calendaire maya. Culturellement parlant, c’est une des visites les plus intéressantes que nous ayons faite (avec le Machu Picchu). Vendredi 20 Mai : Nous arrivons au Belize, où nous attendent (soit disant) les plus belles plages des caraïbes. Nous demandons notre chemin aux douaniers, qui nous regardent interloqués. Ils nous comprennent à peine… M’enfin, notre espagnol est pourtant « fluent ». Mince, nous réalisons quelques temps après que le Belize est une ancienne colonie anglaise (en voyant la reine d’Angleterre sur les dollars béliziens). Dans un bus, un « philosophe » bélizien raconte à Sylvain l’histoire du Belize : comment ce pays était une base militaire anglaise pour contrôler les iles des caraïbes et comment ce jeune pays sombre dans la délinquance depuis son indépendance, il y a seulement 30 ans. Nous nous dirigeons vers la côte, à Placencia. Déception à notre arrivée : la plage est sale et sent les égouts, la mer pleine d’algues et les logements très chers. Heureusement que nous partons pour une session de snorkeling (plongée avec masque, palmes et tuba) où nous croiserons un dauphin, une barrière de corail et bon nombre de poissons multicolores. Peut-être aurons-nous plus de chance à Belize city ? PERDU ! C’est l’une des pires villes que nous ayons visité : ville fantôme avec quelques âmes en peine que errent à la recherche de quelques piécettes. Nous n’auront pas plus de chance à Corozal, la dernière ville avant la frontière mexicaine. Bien qu’au loin la mer paraisse belle (d’un bleu surnaturel), en s’approchant on s’aperçoit finalement qu’il n’y a pas de plage et que l’eau est très sablée. Petit cadeau du gouvernement bélizien à la sortie du pays : il faut payer une taxe touristique de 20$ (cher payé). |
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