LE SAC

Il n'est pas évident de savoir quoi emporter pour un voyage d'une année. Nous avons essayé de miser sur le minimum mais pour le moment impossible de descendre en dessous de 15kg de bagages chacun. Nous allons sûrement devoir faire des sacrifices sur certaines choses, surtout pour Morgane qui ne pourra pas porter 15kg. Les vêtements pourront être achetés sur place, ce qui nous permettra de se "fondre" à la culture sud américaine. Nous avons opté pour des sac à dos de voyage de 60 litres, avec roulettes et avec un petit sac à dos de 10 litres qui peut s'accrocher au grand. Sans faire attention, nous avons acheté le même pour nous deux...

LES PAPIERS

Une chose essentielle quand on part à l'étranger est de faire des photocopies de nos passeports et de les avoir au format numérique stockés sur Internet. Une copie peut donc être récupérée et imprimée de n'importe où (ou presque) dans le monde. Sylvain a décidé de se procurer un permis de conduire international qui lui permettra, en complément du français, de pouvoir conduire n'importe où dans le monde sans problèmes. Il est également très important d'avoir sur soit son carnet de vaccinations internationales (avec à minima fièvre jaune, typhoïde et Hépatite A).

ET DANS LA TÊTE...

Certaines questions commencent à se poser à mesure que la date de départ approche. Les retours d'expériences d'autres globe-trotteurs nous poussent à ne pas trop anticiper notre arrivée sur place et ce que nous allons faire. Les voyages se construisent souvent au grès des rencontres fortuites alors nous essayons de partir l'esprit tranquille et carpe diem. Nous profitons de notre famille et de nos amis le plus possible avant de les quitter pour une année. Beaucoup de choses vont sûrement nous manquer.

L'aventure n'a pas encore commencé et l'impatience grandit de jour en jour.

On parle souvent de "fuite", mais pour la plupart des gens c'est d'abord - et heureusement - l'envie d'aller à la découverte de soi et des autres ou de faire une parenthèse dans sa vie qui prédomine. Une période charnière de son existence que l'on a envie d'ouvrir et une occasion qui ne se représentera peut-être pas de sitôt.Autant alors saisir celle-ci pour essayer d'en revenir plus riche de nouvelles expériences et souvent aussi d'une autre vision des choses et du monde qui nous entourent.

Et tant pis si l'entourage à parfois du mal à comprendre, à accepter que l'on quitte tout ou presque, maison, boulot, etc, alors que la "société est en crise". Si l'envie est forte, il faut y aller, sous peine de devoir le regretter ensuite.

Mais à l'opposé, si la motivation essentielle se résume à une fuite, l'espoir qu'ailleurs "ça sera mieux", alors là pas la peine de partir. Changer de cadre ne changera pas forcément ce que l'on a dans la tête.

Au contraire, certaines difficultés du voyage ne feront qu'amplifier les choses ou accroître les perceptions négatives de soi-même et de l'environnement. Dans ce cas, mieux vaudra attendre encore un peu le bon moment.

Source ABM : La motivation avant un tour du monde