l'École
Katitawa en Équateur |
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(le 05 Fev 2011) | |
Samedi 5
Fév. : Nous vivons à Salasaca, petit village équatorien
perdu au milieu de l'Équateur, depuis trois semaines. La vie à
la campagne est bien différente ici. Les anciens marchent pieds nus,
les villageois ont leur propre règles de vie et parlent pour la plus
part Kechwa.
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De
l'Equateur à la Colombie |
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(le 12 Feb 2011) | |
La
vie au « campo » (à la campagne) s’écoule
tranquillement. Mercredi, nous organisons une séance cinéma
dans la bibliothèque : Peter Pan ravie tous les enfants, c’est
un vrai plaisir de les entendre rire. Après trois semaines passées
avec les enfants de Salasaca et les autres volontaires, nous sommes sur
le départ. Ben, un volontaire des Etats-Unis, a perdu sa chienne
(depuis 3 jours) avec laquelle il voyage depuis 4 mois. C’est en
partant visiter les chutes d’eau du côté de Baños,
à quelques 40 km de là que nous retrouvons Chejenel, la
chienne, au croisement d’une ruelle : une coïncidence et une
grosse joie pour Ben !
Nous partons donc pour Quito, seconde capitale la plus élevée, pour y séjourner quelques jours avant de passer la frontière colombienne. En arrivant dans la capitale, nous sommes surpris par son organisation et ses lignes de bus (il existe même un plan de bus, c'est la première fois que nous en trouvons en Amérique Latine !!). Nous déambulons dans la vieille ville et buvons un coup dans la ville moderne branchée. Nous en profitons également pour aller visiter la « Mitad del Mundo », le point où passe la ligne de l’équateur. Remarque ethnique : plus nous allons dans le nord, plus la population a le teint mate. Sylvain se fait facilement passer pour un Equatorien ou un Colombien.
Nous sommes reçus chez Ingo et Genny, un couple franco-canadio-germano-espano-équatorien, dans leur ferme proche de Quito. Accueillis par des lapins, des moutons, des chèvres, des lamas… nous apprenons à reconnaître les lapains mâles des femelles, à traire les chèvres, à approcher les lamas sans qu’ils crachent… Ce petit moment à la campagne nous fait le plus grand bien. Mais au détour d’un bus, Sylvain égare sa carte bleue : Que faire à l’autre bout du monde quand on a perdu sa carte bleue ? Facile (ou presque) - Appelez votre banque (espérez qu’il vous reste quelques pièces au fond des poches) pour faire opposition. En quelques secondes, l’affaire est jouée. - Prévoyez une seconde carte bancaire quand vous partez en voyage, c’est toujours utile au cas où (et essayez de ne pas en oublier le code). - Si vous n’avez pas d’autre carte, vous êtes mal ! Utilisez le joker « Appel à un ami » en France et demandez lui de faire un transfert d’argent à Western Union ; en 15 minutes, vous pourrez retirer les sous-sous au Western Union le plus proche avec votre passeport. - Ne paniquez pas, il y a toujours une solution. Après cette petite mésaventure, nous quittons l’Equateur direction la Colombie, avec un passage de frontière à pied (une fois de plus, rappelez vous la frontière Argentine/Bolivie…) et sous la pluie. Nous voyageons dans les nuages, et petit à petit la végétation se fait plus sauvage et plus tropicale. Pas de signe des FARCS mais deux contrôles de papiers d’identité par une police sacrément armée. Bienvenue en Colombie… |