Samedi 26 Mars : Après un passage express pluvieux de 4 jours au Panama (c’est si compliqué d’y entrer que l’on n’a pas envie d’y rester), nous avons traversé à pied la frontière avec le Costa Rica. Ici, même requis que pour le Panama : on nous demande un billet de sortie du Costa Rica, simple formalité pour embêter les touristes. Le pharmacien du coin à trouver le bon filon : il vend des billets de bus factice de sortie du territoire costaricain, pour 12$ !!! Mais nous sommes plus malin que ça : nous imprimons notre pseudo-réservation de vol retour en France qui fera l’affaire auprès du douanier, qui de toutes manières ne lit pas un mot de français.
Nous avons passé 2 semaines en compagnie de quelques amies de Morgane venues nous rendre visite. C’était l’occasion de découvrir ce magnifique pays.
- Côte pacifique : plages paradisiaques, parcs remplis d’animaux sauvages et cocktails de fruits exotiques.
- Côte atlantique : forets sauvages, petits villages style jamaïcain et récif de coraux.
- Intérieur des terres : volcans actifs, bains thermaux et refuges pour animaux.
Ces deux semaines furent reposantes, mais il nous tarde d’attaquer une nouvelles association, en l’occurrence une ferme biologique du réseau wwoof (pour en savoir plus sur le wwoofing : http://www.wwoof.org/). Malheureusement, dès notre arrivée, nous sommes un peu surpris : il y a pas ou peu de place pour nous : nous nous accommoderons du sol (nettoyé pour la dernière fois en 1995) comme lit, agrémenté d’un matelas style planche de bois.
Nous sommes pleins d’entrain dès le lendemain pour travailler dur, mais personne ne nous explique le fonctionnement de la ferme, ce qu’il faut faire, ce qu’il faut planter et ce qu’il faut arroser. Il n’y a aucune instruction et nous sommes sensés travailler 6 heures par jour. Nous croisons d’autres wwoofeurs, soit sur Internet, soit en train de réparer des PC, soit entrain de fumer. Il n’y a pas beaucoup de communication entre les gens (qui parlent uniquement en anglais, une barrière pour Morgane), aucune ambiance et aucune entre-aide. Chacun travaille dans son coin.
Ceci n’est pas notre définition de la vie en communauté
et du travail dans une ferme. Nous décidons donc de filer vers
le Nicaragua, espérant que nous auront plus de chance qu’au
Costa Rica.